Mardi 18 octobre, malgré un mot d’ordre de grève, la CGT a fait le choix de participer à la réunion initiée par l’employeur au sujet de la mise en œuvre de la loi sur les rémunérations des assistants familiaux.
Comme cela a déjà été sous-entendu par l’employeur dans un message qui vous a été adressé, nous ne voulons pas que les syndicats soient accusés d’avoir fait traîner des choses et de vous avoir empêché de bénéficier de cette mesure au plus vite.
Sachez que dans l’état actuel de nos analyses, ces mesures pourront difficilement être mise en œuvre en 2022 car il y a la phase de négociation avec les syndicats qui ne débute que maintenant et ce, malgré nos demandes répétées depuis l’apparition de la loi en février
Suite à cette phase, il y aurait pour nous obligation de consulter le comité technique avant de passer à une délibération au conseil départemental.
Ce conseil départemental se réunit fin novembre et mi-décembre…
Lors de la réunion, l’employeur a envoyé la responsable du PAF au front mais, comme souvent, sans lui donner ni éléments concrets ni mandat.
D’emblée il nous est annoncé qu’il ne s’agit que d’un recueil de nos avis sur la lecture de la loi et que rien n’est arbitré par l’employeur.
Il ressort de cette « table ronde » un sentiment de frustration pour ne pas dire de mépris.
Nous a été annoncée la volonté de statuer à la plénière de novembre sans pour autant que la consultation des représentants du personnel ne soit programmée.
On nous dit que les salaires seraient déjà augmentés par une application du minimum légal (c’est à dire 70h par accueil) laissant sans réponse la question du maintien des majorations pour les troisième et quatrième accueils.
Nous craignons donc un passage en force sans négociation.
Et donc une mise en œuvre à minima, une révision des contrats imposée…